Gérer une bibliothèque communale n’est pas chose aisée lorsque les premiers responsables du conseil municipal n’y accordent pas une grande importance. Mais aussi si le gestionnaire ne fournit pas de bons rapports, intéressants et motivants. Tel est le cas de la bibliothèque communale de Ouargaye, chef-lieu de la province du Koulpélogo. Cela fait maintenant plus d’une année que la gérante de la bibliothèque communale de Ouargaye ne perçoit pas de frais de motivation. La gérante était payée grâce au projet HUMO initié par le gouvernement. Mais depuis la fin de HUMO, combinée à la situation sanitaire préoccupante et à l’insécurité croissante, le conseil ne sait plus où trouver les fonds pour assurer les frais de la gérante. Il arrive cependant à fournir le matériel pour les animations au sein de la bibliothèque. La gérante, de son côté, ne fournit pas des efforts pour prouver l’importance ou l’impact de la bibliothèque pour la communauté. Elle se contente juste d’aller ouvrir la bibliothèque et de recevoir les quelques lecteurs qui s’y aventure. Elle ne fait pas de sensibilisations auprès des communautés pour les inciter à fréquenter la bibliothèque. Dans ses rapports mensuels, elle ne fait pas cas des animations ; elle ne rencontre pas le responsable des activités de la bibliothèque. Tout cela contribue à ce que le conseil municipal n’accorde pas d’importance à la bibliothèque. Dans le but de donner un dynamisme et de relancer les choses dans le bon sens, le représentant de FAVL-BF a eu, le 8 juillet 2021, une communication téléphonique avec la gérante. Il lui a expliqué l’importance de la rédaction de bons rapports ainsi que des actions de visibilité de la bibliothèque et de la communication avec le responsable de la bibliothèque au sein de la mairie.