Voilà maintenant plus d’un mois que ABVBF a procédé à un don de livres aux différentes bibliothèques qu’elle soutient dans les provinces du Tuy et du Houet. Selon la gérante de la bibliothèque communautaire de Koumbia, ces livres sont très prisées par les élèves, surtout ceux du primaire. Par jour, elle dit recevoir au moins 10 jeunes lecteurs par jour qui s’intéressent spécifiquement aux livres CMH : soit ils les lisent sur place, soit ils les emportent. Pour ceux qui lisent à la bibliothèque, ils bénéficient de l’encadrement de la gérante lors de séances de lecture guidée. L’engouement autour des livres CMH est le même à la bibliothèque communautaire de Koho. Là-bas aussi, la gérante dit recevoir au moins 30 lecteurs par jour, majoritairement des élèves du primaire. Ceux-ci sont particulièrement intéressés par les livres CMH qu’ils s’empressent de lire ou de les rapporter chez eux. Des séances de lecture (guidées et libres) sont organisées à l’endroit des lecteurs de la bibliothèque. Les différentes séances d’encadrement sont des opportunités d’interaction avec les élèves sur les thèmes abordés dans ces livres.


Les données recueillies à la bibliothèque communautaire de Niankorodougou, font échos à celles déjà recueillies. En effet, les livres CMH y rencontrent également un grand succès. Chaque jour d’ouverture, la gérante reçoit au moins 15 lecteurs intéressés par ces livres. Là-bas, les livres fréquemment lu sont : Les occupations des femmes au village, Ma vie sans mon avis, Une fille malheureuse, Elle était ma coépouse, L’école, ma voie de réussite, La première partie de pêche de Tinsi, Le bossu du village, La nouvelle mode de la peau, Békila dynamique, Ranne, la présumée sorcière, Ekichi, un élève exemplaire. La gérante, après avoir lu La mésaventure du jeune collégien Raogo, La belle aventure de N’Daki, Kéro, l’enfant handicapé, Le prince et la fille laide, affirme avoir beaucoup appréciée ces livres quant à leur simplicité de compréhension. Elle n’hésite donc pas à encourager les élèves à les lire.
Cet engouement des jeunes scolaires autour des livres CMH peut s’expliquer par le fait que ces livres sont produits localement. C’est-à-dire que les histoires sont narrées par de jeunes auteures à qui les lecteurs s’identifient aisément, et surtout ce sont des réalités locales qui sont abordées dans ces livres. Ainsi, les livres CMH ont contribué à relever le niveau de fréquentation des bibliothèques. Monsieur Ouédraogo, promoteur de la bibliothèque Littérature Sans Frontière, témoigne de ce même engouement autour des livres CMH dans sa bibliothèque. C’est également l’effet que souhaite monsieur Kintga Christian, un des responsables du ministère du la Communication, des Arts et du Tourisme et directeur du Centre National d’Animation Culturelle (CENALAC), pour les Centre de Lecture Publique et d’Animation Culturelle (CELPAC) bénéficiaires de ces livres.