
Le mercredi 16 mars 2022 a eu lieu une sortie de deux membres de ABVBF (Sanou Dounko et Boué Alidou) à Bobo Dioulasso. Cette sortie était inscrite dans le cadre de la 5e édition de la Biennale des littératures francophones d’Afrique Noire. Célébré à l’Institut Français de Bobo Dioulasso le thème cette année est : Identité et identification, la place du livre de jeunesse à l’ère du numérique, quelle politique du livre de jeunesse et de la presse au Burkina Faso ?
A notre arrivé nous avons eu environ une heure de temps pour joindre notre lieu d’hébergement Humanitas pour déposer les bagages et le temps de visiter la bibliothèque. Echange avec la gérante et un petit test de lecture avec trois enfants qui étaient là.
Nous avons ensuite pris contact avec l’institut Français vers 16 heures là où nous attendait une activité sur l’entretien des livres. Cette activité a été d’autant très important pour nous parce qu’il est de notre devoir d’apprendre et de partager avec nos collègues de nouvelles connaissances pour nous permettre une bonne restauration de nos livres et un bon fonctionnement de nos bibliothèques. Cette activité a été conduite par un certain Konaté Abdoulaye agent polyvalent du centre. Nous avons appris la technique de comment courir un livre à partir du papier plastique (filmoliste) en compagnie d’autres élèves du primaire.
Le 17 mars nous avons tenu une séance de travail à la bibliothèque Humanitas. Après notre écrit pour le blog, Nous avons débuté l’inventaire des livres de cette bibliothèque. Après quelques heures de travail, nous avons arrêté inventaire et nous réparer pour suivre les activités au niveau de l’institut. A notre arrivé, nous avons visité les stands expositions ; échanger avec les écrivains et libraires. Il y avait environ 10 stands parmi lesquels on pouvait voir les stands de Ousséni Nikièma, Roumba Rakiètou et le stand des éditions ganndal de la guinée invité d’honneur à cette 5e biennale. Saliou Bah et L’ABVBF ont eu une séance entretien sur d’éventuelle édition des livres CMH. Nous avons eu occasion a observé quelques minutes les contes de la conteuse ivoirien Michelle Tanon- Lora avec les enfants. L’ouverture de la biennale est intervenu au environ de 18h30. La journée du 18 mars comme il n’y avait pas grand-chose utile pour nous à l’institut, nous sommes restés à la bibliothèque Humanitas et continué avec la suite de notre inventaire.
Le samedi 19 mars dans la matinée, nous avons fait les conclusions de nos travaux d’inventaire. Dounko et moi avons ensuite effectué une sortie à la bibliothèque de Konsa. Nous avons été reçu par la gérante de la dite bibliothèque. C’est une bibliothèque assez vielle avec moins de propriété que j’ai découvert avec leur système de classification Dewey. Mais compte tenu de sa situation à proximité de l’école, elle est bien fréquentée par les élèves. La gérante et nous avons échangé sur le sujet de la création de l’union des bibliothécaires des Hauts-Bassin. Elle a beaucoup adhéré à l’idée et compte s’y mettre pour la réussite de ce projet. Après les échanges avec la gérante de Konsa, nous avons rallié l’institut pour la suite des activités. Nous avons une fois de plus échangé avec les exposants et acheté une dizaine de livres pour enfants. Ce fut l’occasion pour nous de distribuer notre écho des bibliothèques n°78 aux écrivains et exposants pour faire la visibilité de L’ABVBF. Notre dernière activité que nous avons suivie a été la communication sur la problématique du livre numérique pour enfant au Burkina Faso. Cette 5e Biennale a été qu’à même une réussite vue les écrivains et les personnalités qui étaient présent notamment le ministre de la culture des arts et du tourisme et Bernadette Sanou/Dao Marraine de cette 5e biennale.
Cette mission pour moi est l’occasion d’apprendre et de comprendre encore plus sur le monde livre. Elle m’a permis d’approcher et d’échanger avec certains écrivains et éditeurs sur leurs activités. La mission à Bobo a été aussi l’occasion pour moi de divertissement ; une sortie au restaurant Dankan et Mandé et avec des amis quelque part dans la ville de Bobo Dioulasso.